- Alpes du Sud -
Les règles de scrutin des prochaines élections municipales changées pour les communes de moins de 1.000 habitants. Après une séance houleuse hier à l’Assemblée nationale, la parité a été élargie aux communes de moins de 1.000 habitants. Concrètement, avant ce vote, le scrutin pour les élections municipales des communes de moins de 1.000 habitants était majoritaire, plurinominal et à deux tours. L’électeur (ou l'électrice) pouvait barrer des noms, une pratique appelée le panachage, dans l’isoloir avant de glisser son bulletin dans l'urne.
Désormais avec ce vote des députés, les règles changent. Toujours deux tours pour voter, mais désormais pour des listes avec une parité hommes-femmes à respecter, comme pour les communes de plus de 1.000 habitants.
La date d'entrée en vigueur de cette réforme a fait l'objet d'une rude bataille dans l'hémicycle. La droite et les communistes via amendement souhaitaient une mise en application en 2032. Le gouvernement a demandé une deuxième délibération pour revenir au texte initial avec une entrée en vigueur en 2026. Et cela n’a pas plu à la députée des Alpes de Haute-Provence, Sophie Vaginay-Ricourt, du groupe Union des droites pour la République, opposée à la mesure.
« Cette réforme va fragiliser le fonctionnement démocratique : vous êtes en train de créer plus de découragement dans les campagnes, plus de sièges vacants, plus de recul de la participation dans le monde rural » S. Vaginay-Ricourt