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Hautes-Alpes : le transfert des nationales ne se fera pas sans une nouvelle loi

Hautes-Alpes : le transfert des nationales ne se fera pas sans une nouvelle loi

TRANSPORT / Le préfet des Hautes-Alpes, Dominique Dufour, était l’invité ce mardi d’Alpes 1. Les discussions avec le Département ne peuvent se poursuivre, car la loi n’autorise pas les demandes formulées par le Conseil Départemental. « Mais il s’agit d’un premier round », assure le représentant de l’État

 

- Hautes-Alpes - 

 

Les routes nationales ne seront pas gérées par le Conseil Départemental des Hautes-Alpes. En tous cas, pas dans l’immédiat et pas sans une nouvelle loi. Marcel Cannat, le vice-président en charge des infrastructures routières, avait annoncé sur Alpes 1 la fin des négociations avec l’État. Des discussions inabouties, alors que le Département refusait de prendre sous sa gestion le pont de Savines et demandait des indemnités compensatrices de 8 millions d’euros par an au lieu des 5,6 millions d’euros accordés par l’État. « Nous avons dit à l’État de garder le Pont de Savines. Il y aura un jour ou l’autre des travaux pharaoniques à faire dessus. Il faudra même 20 millions d’euros. Quant à l’argent qui était donné par l’État pour entretenir le réseau national, il était de 5.6 millions. On veut 8 millions d’euros mais l’État n’est pas d’accord. Il a dit non, et bien c’est non ».

Une fin de non-recevoir, pas définitive selon le préfet Dominique Dufour, invité d'Alpes 1 ce mardi. « Il y a eu un premier round de négociations, on a voulu trouver une voie de négociations qui n’a pu aboutir car la loi a des dispositions strictes. Le ministre a fait savoir qu’il comprenait la logique, et que s’il y avait évolution, le dossier des Hautes-Alpes serait étudié dans les premiers ». Mais la loi ne permet pas d’accorder ces demandes.

 

Une « border force » mais sans effectifs supplémentaires

Concernant la « border force » mise en place dès le 1er juillet prochain à la frontière haut-alpine pour lutter contre l’immigration clandestine, le préfet explique qu’aucun effectif supplémentaire n’est annoncé pour le moment. Il s’agit de faire mieux travailler ensemble les services de l’État luttant contre l’immigration clandestine. En cas de pics de passage, des renforts pourraient alors être accordés par la zone de défense.

 

Gap sans BAC mais avec un groupe sur le terrain 7 jours sur 7

En matière de sécurité, Gap avait fait les gros titres ces dernières semaines avec une recrudescence de cambriolages auprès des commerces, alors que la Brigade Anti-Criminalité avait été mise en veille. « Ce service fonctionnait 4 jours sur 7. À partir de septembre, il y aura quatre postes supplémentaires au sein de la police de Gap. Le groupe de sécurité publique va remplacer la BAC, il sera sur le terrain 7 jours sur 7, y compris la nuit », assure Dominique Dufour.

 

C. Cava Michard