Hautes-Alpes : transfert des nationales, vers une fin de non recevoir

Hautes-Alpes : transfert des nationales, vers une fin de non recevoir

POLITIQUE / Les deux conditions avancées par le Conseil Départemental n’ont pas été acceptées par l’État, « les discussions s’arrêtent là » pour Marcel Cannat

 

- Hautes-Alpes -

 

Le transfert des routes nationales au Département des Hautes-Alpes n’aura pas lieu. Cette possibilité, depuis la loi 3DS de février 2022, permet aux collectivités territoriales de récupérer la gestion de tout ou partie de son réseau routier. Lors de l’assemblée plénière de septembre dernier, la majorité des élus du Département des Hautes-Alpes s’était prononcée de manière plutôt favorable, mais des conditions étaient posées sur la table. Deux précisément indique Marcel Cannat, vice-président en charge des infrastructures routières, mais toutes balayées par l’État. Les RN 94 et 85, soient 153 km de route resteront donc sous le giron de l’État. « Nous avons dit à l’État, nous sommes d’accord pour prendre le réseau national mais avec des conditions. Vous gardez le Pont de Savines le Lac. Il y aura un jour ou l’autre des travaux pharaoniques à faire dessus. Il faudra même 20 millions d’euros » indique Marcel Cannat qui précise également que « l’argent qui était donné par l’État pour entretenir le réseau national était lors de la première discussion à 5.6 millions. On veut 8 millions d’euros mais l’État n’est pas d’accord ».

 

« On ne veut pas faire n’importe quoi. Aujourd’hui, l’État a dit non à nos conditions, et bien c’est non », M. Cannat  

 

 

Concernant les travaux au Gioberney, suite à l’éboulement de janvier dernier, Marcel Cannat précise sur Alpes 1 que la RD 480T rouvrira bien le 1er juillet, « peut-être même avant ». Une inquiétude persiste toutefois alors « qu’une ravine s’est créée ». Il pourrait, lors d’orages, y avoir des coupures de route.

 

C. Cava Michard/ A.Vallauri