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Hautes-Alpes : des fouilles archéologiques sur le parking Desmichels qui n’inquiètent pas Roger Didier

Hautes-Alpes : des fouilles archéologiques sur le parking Desmichels qui n’inquiètent pas Roger Didier

POLITIQUE / « C’est tout à fait légitime et logique qu’un inventaire soit fait avant de donner le feu vert. On va donc laisser travailler l’INRAP et ensuite, les travaux pourront se poursuivre » assure le maire de Gap

 

 - Hautes-Alpes -

 

Depuis quelques semaines, les Gapençais n’ont pas pu rater le chantier qui a démarré sur le parking Desmichels avec des barrières tout autour de l’esplanade. Un chantier qui a laissé place ces derniers jours à des fouilles archéologiques. Des fouilles cependant habituelles lorsque des travaux sont lancés sur un lieu emblématique d’une ville. La même procédure a été mise en place pour la rocade ou l’abattoir de Gap. « C’est tout à fait légitime et logique qu’un inventaire soit fait avant de donner le feu vert. On va donc laisser travailler l’INRAP (Institut national de recherches archéologiques préventives) et ensuite, les travaux pourront se poursuivre » explique Roger Didier.

 

« On va peut-être m’appeler Monsieur Pyramide ou Monsieur Miroir d’eau. Toujours est-il que si je ne faisais rien, on me dirait que c’est le laxisme le plus complet. Ce n’est pas le cas ! », Roger Didier

 

L'édile met même en avant son anticipation car toutes les zones du chantier ne sont pas en fouilles donc certaines pourront être travaillées comme la plus importante, celle de la démolition de l’ancien parking. Un ancien parking qui sera remplacé par un autre de 442 places mais cette fois-ci, souterrain. À la surface, une pyramide de verre entourée d’arbres et un miroir d’eau de 700 m² transformé en patinoire l’hiver seront construits. C’est sans conteste le projet phare de la mandature et le maire de Gap l’affirme : il sera bénéfique à la capitale douce malgré les contestations de l’opposition municipale ou d’un collectif citoyen.

 

« Pas trop de retard » à prevoir sur la livraison prévue en 2024

D’un montant global avoisinant les 13 millions d’euros, ce chantier a été confié au groupement local Rougacy-Battesti qui pourra compter sur l’expertise de l’architecte Jean-Marc Llorca qui a imaginé le célèbre miroir d’eau de Bordeaux. En ce qui concerne les fouilles, elles ne provoqueront « pas trop de retard » sur la livraison prévue fin 2024 « et si c’est le cas, ça se limiterait à quelques semaines » assure l’édile gapençais.

 

C.Lourenço