- Hautes-Alpes -
Meurtre de Martine Bertrand, le procès s’ouvre ce mardi devant la cour d’assises des mineurs. L’ancienne commandante des services de renseignements territoriaux des Hautes-Alpes, âgée de 57 ans, avait été retrouvée morte à son domicile de Montgardin en octobre 2020 alors qu’elle était portée disparue depuis plusieurs jours. À la barre son fils, accusé de meurtre sur ascendant. À l’époque des faits, il avait 16 ans.
Le jeune homme avait été interpellé dans un autre dossier, pour détention de stupéfiants, la veille de la découverte du corps de sa mère. Il portait sur lui, le téléphone portable de la victime ainsi que sa carte bancaire. Martine Bertrand, tout juste à la retraite, n’avait plus donné de nouvelles depuis plusieurs jours. Le 26 octobre 2020, des premières recherches étaient alors effectuées au domicile de la victime. La maison est en désordre mais aucune trace de cette dernière. Le lendemain, une quarantaine de gendarmes sont mobilisés, ainsi que des équipes cynophiles. Le corps de Martine Bertrand est alors découvert coincé entre un volet et une porte-fenêtre du rez-de-chaussée. Son visage est recouvert d’un sac en plastique, un câble électrique et une laisse de chien entourent son cou.
Alors que le jeune homme est toujours en garde à vue, des incohérences quant à la disparition de sa mère alertent les enquêteurs qui prolongent cette dernière pour meurtre. L’adolescent finit par avouer et reconnait alors l’avoir étranglée, une semaine plus tôt après une dispute.
Le jeune homme comparait dès ce mardi pour meurtre sur ascendant. Le procès devrait durer six jours. Il encourt jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle.
A. Vallauri