Hautes-Alpes : plus de secret médical pour signaler les violences conjugales

Hautes-Alpes : plus de secret médical pour signaler les violences conjugales
© Procureur de Gap

JUSTICE / SANTÉ / Un partenariat entre le Parquet et les professionnels de santé a vu le jour pour enrayer les violences conjugales. Une convention qui s'inscrit dans le cadre d’une évolution législative qui permet de lever le secret médical et révéler au Procureur des faits de violences conjugales, même sans l’accord de la victime

 

- Hautes-Alpes -

 

Après la convention signée en novembre dernier avec l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes, le Procureur de Gap Florent Crouhy poursuit son rapprochement avec le monde de la santé avec ce nouveau protocole relatif aux signalements des situations de violences conjugales. Il a été signé ce mercredi soir au tribunal judiciaire de Gap entre le Parquet, le CHICAS et sept différents ordres de professionnels de santé que sont les médecins, les chirurgiens-dentistes, les pharmaciens, les sage-femmes, les pédicures-podologues et une nouvelle fois, les masseurs-kinésithérapeutes. Ce texte s’inscrit dans le cadre d’une évolution législative de juillet 2020 qui permet de lever le secret médical pour révéler au Procureur des faits de violences conjugales, même sans l’accord de la victime. "Il faut que l'action répressive soit importante et les outils connus avec les partenaires. Mon action tournée vers l'extérieur et les partenaires vise à mettre en place des dispositifs pour qu'aucune situation ne soit pas correctement traitée", explique de son côté le Procureur.

 

C.Lourenço