- Hautes-Alpes -

Sensibiliser le grand public aux risques naturels. Ce samedi, le Parc naturel régional du Queyras proposera une journée d’animations en ce sens. Surtout que le territoire n’y est pas étranger avec l’exemple le plus visible dernièrement, celui du Pas de l’Ours dans le Queyras. Accéléré au printemps 2017, ce glissement de terrain avait nécessité plus de 30 millions d’euros d’investissement de l’État, de la Région et du Département pour créer une nouvelle route. Depuis près de trois ans, le Parc naturel Régional du Queyras travaille sur un programme de recherche sur les instabilités rocheuses. Le projet MIROIR, soutenu par l’État et l’Union Européenne se focalise sur deux sites explique Bérengère Charnay, chargée de mission eau et risques naturels au parc régional du Queyras. Il s’agit des gorges de l’Arly et le Haut-Guil avec donc le Pas de l’Ours.

« On conjugue l’ensemble des risques en montagne : le risque inondation, le risque avalanche, les chutes de blocs et les glissements de terrain », B. Charnay

Des risques qui existent depuis toujours dans le Queyras rappelle Bérengère Charnay, « il y a toujours eu des grosses inondations comme la crue de 1957 ». Ce samedi, des experts et des géologues seront présents. Un parcours sonore sur le glissement du Pas de l’Ours sera inauguré dans la matinée.

« Il a été réalisé à partir de témoignages et de gestionnaires du risque. C’est accessible au grand public »

L’après-midi, le Parc proposera deux spectacles interactifs pour vivre un risque naturel. Des animations plus ludiques, qui doivent permettre au Parc de toujours plus sensibiliser.  

Le reportage d'Aurore Vallauri :