Hautes-Alpes : le Parc national des Écrins, un terrain de jeu responsable

ENVIRONNEMENT / LOISIRS / Une troisième convention a été signée ce mardi avec les acteurs de l'alpinisme, de l'escalade et du canyonisme autour des équipements de ces pratiques au coeur du Parc

 

- Hautes-Alpes -

 

Le Parc national des Écrins, un terrain de jeu responsable. En 1992, une convention pionnière en montagne réunissait les acteurs de l’alpinisme, de l’escalade et du canyonisme pour construire une vision commune de ce que devait être l’équipement des nouvelles voies ou le rééquipement des voies anciennes. En allant des fédérations sportives aux guides de montagne et en passant par le PGHM, le dialogue n’a jamais cessé depuis 30 ans. Des liens qui se sont consolidés une nouvelle fois après 2010, par la signature de cette troisième génération de convention, ce mardi à Saint Christophe en Oisans.

 

« On a appris à conserver la qualité des voies comme les ont trouvées les ouvreurs d’il y a près d’un siècle. En effet, on va bientôt fêter les 150 ans de l’ascension de la Meije », Pierre Commenville

 

Cette convention connait plus des réajustements que des grands chamboulements même si on peut pointer désormais le permis d’explorer pour les ouvreurs sur un secteur précis du Parc. Un Parc dont la protection de la nature est l’une des raisons d’être et qui considère encore plus les enjeux environnementaux et climatiques, comme le démontre Pierre Commenville, directeur du Parc national des Écrins.  

 

Les équipements pour la pratique de l’alpinisme, de l’escalade et du canyonisme au cœur du Parc national sont grandement dépendants des financements publics. Fort heureusement pour les professionnels, le développement de nouveaux partenariats avec les collectivités locales à l’instar de la mairie de La Grave ou de la Communauté de Communes du Pays des Écrins permet leur mise en place et leur entretien. Une bonne chose pour Pierre Commenville car « une forme de pérennité dans le temps se crée avec la présence d’une personne morale comme gardien de ce travail ».

 

C.Lourenço