- Hautes-Alpes -
Le secteur du BTP subit de nouveau une crise. Après celle du COVID-19 qui a été bien anticipée, c’est désormais le conflit russo-ukrainien qui fait grimper les coûts de l’énergie. Du gaz ou de l’électricité utilisés en grande quantité pour fabriquer le ciment, les briques, les tuiles ou le carrelage… bref, la matière première des entreprises du BTP. Les prix s’envolent, de 10 à 40 % parfois. Jean Castex, le premier Ministre, a présenté mercredi un plan de résilience. Un « quoi qu’il en coûte » qui prévoit des aides ciblées pour les entreprises dont la facture d’énergie représente plus de 3 % du chiffre d’affaires. D’ici la fin de l’année, elles pourront bénéficier d’aides couvrant la moitié du surplus de dépenses énergétiques.
Les clients appelés à l'effort collectif
Une mesure « qui va dans le bon sens » selon Nicolas Chabrand. Le président de la fédération du BTP dans les Hautes-Alpes tire cependant la sonnette d’alarme. Car pour les chantiers en cours, ce plan ne pourra pas faire baisser les prix. Il faut donc que les clients, privés ou publics, acceptent de mettre la main au portefeuille.