Hautes-Alpes : un nouvel hôpital à Embrun et un scanner d’ici quatre ans ?

SANTÉ / Selon l’ARS PACA, la reconfiguration du secteur d’imagerie « permettra d’annexer une salle d’imagerie dédiée à l’installation d’un scanner ». Une demande que la commune formulait depuis plusieurs années

 

- Hautes-Alpes -

 

Un nouvel hôpital à Embrun d’ici quatre ans ? L’acquisition foncière a été actée au début du mois de mars par la communauté de communes de Serre-Ponçon. L’option de construction a en effet « clairement été privilégiée, à celle d’une rénovation plus coûteuse et plus complexe » précise l’Agence Régionale de Santé PACA. Le coût du projet est estimé à 17,5 millions d’euros alors qu’une réhabilitation aurait nécessité un investissement de plus de 30 millions d’euros. Une enveloppe de plus de 3,5 millions d’euros a d’ores et déjà été ouverte par l’ARS. Le projet a été validé lors du comité régional d’investissement de septembre tout comme le choix du site, le dimensionnement et le coût de l’opération. C’est un terrain de plus de 30.000m² au carrefour sud de la ville d’Embrun qui a été choisi, zone d'Entraigues. Pour l’ARS PACA, cet emplacement était plus visible, mieux accessible mais aussi à proximité de la future maison de santé pluridisciplinaire.

 

« Je souhaite l’installation d’un scanner, outil nécessaire pour faire fonctionner convenablement un service de radiologie » C. Eyméoud

 

Et c’est toute l’offre sanitaire qui est concernée par la reconstruction. « On garde les mêmes services et ça c’est essentiel. Les urgences seront ouvertes 24h sur 24, sept jours sur sept, la radiologie mais également tous les autres services de médecine polyvalente » explique sur Alpes 1 Chantal Eyméoud, maire d’Embrun, Présidente de la Communauté de Communes de Serre-Ponçon, Présidente de la conférence sanitaire des Alpes du Sud.

Une demande qui devrait être entendue puisque contactée par notre rédaction, l’ARS PACA précise que la reconfiguration du secteur d’imagerie « permettra d’annexer une salle d’imagerie dédiée à l’installation d’un scanner ». Les travaux pourraient débuter d’ici deux ans pour une livraison dans quatre ans.

Notez qu’alors que le Collectif Sens Pour Embrun se plaignait d’un manque de concertation avec la population et avec les élus dans ce dossier, pour Chantal Eyméoud il s’agit d’un faux procès : « ils étaient parfaitement au courant de ce sujet et du lieu d’implantation de l’hôpital ». Une rencontre doit toutefois avoir lieu entre ce collectif et la maire d’Embrun.

 

A. Vallauri