- Hautes-Alpes -
Ce ne sera pas la dernière assemblée plénière des Hautes-Alpes. Face à la crise sanitaire, il a donc été décidé de reporter les élections départementales de mars à juin prochain. La campagne politique attendra un peu, l’action de la majorité Bernard se poursuit. Et en prémices de cette assemblée, le président du Conseil Départemental a souligné ce nouveau « coup dur » pour les stations, avec les remontées mécaniques qui resteront fermées pour les vacances de février, « j’attends qu’il y ait des aides. L’État fait son maximum pour soutenir la France, mais le compte n’y est pas, et cette manière de fonctionner ne peut pas s’inscrire dans le temps ». Pour le responsable aux manettes du département, « l’action et l’urgence sont les maitres mots pour sortir de cette situation ». Pour rappel, la saison d’hiver représente 800 millions d’euros de chiffre d’affaires, et 12.000 emplois directs.
Débat politique sur fond de COVID
Il aura fallu peu de temps pour que la conseillère départementale de Gap, députée des Hautes-Alpes, Pascale Boyer, soit prise à partie par plusieurs élus de la majorité, notamment Lionel Para et Christian Hubaud. Deux conseillers lui demandant de rendre des comptes sur l’action gouvernementale qu’ils jugent insuffisante. Un mouvement qui n’aura pas été suivi, beaucoup appelant à calmer les esprits, le premier en tête Florent Armand. S’il admet ne pas être en accord avec la ligne de Pascale Boyer, il appelle à un conseil uni face à la crise dont la France fait face. Même mot d’ordre d’Arnaud Murgia, « notre responsabilité est d’être le plus uni possible pour apporter des réponses à cette situation. L’État français est au rendez-vous ». Selon lui, il faut désormais tourner le regard et l’énergie vers les assises des Alpes du Sud, lancées ce mois par la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. « Essayons de nous dire que nous avons une impérieuse obligation d’obtenir des résultats car les Haut-Alpins souffrent plus que nous ».