Hautes-Alpes : une convention entre le Parquet et l’Éducation Nationale pour mieux protéger les enfants

JUSTICE / ÉDUCATION / « Il y a environ deux signalements, par semaine, réalisés auprès du Procureur », F. Crouhy

 

- Hautes-Alpes -

 

L’école, le collège ou encore le lycée sont parfois les lieux de commissions d’infractions pénales mais aussi de révélations d’infractions pénales que ce soit dans la sphère privée ou familiale. Car les éducateurs ou les professeurs sont « au cœur de la relation avec l’enfant », souligne la directrice des services de l'Éducation Nationale dans les Hautes-Alpes, Catherine Albaric-Delpech, mais « ils ne sont pas pour autant des enquêteurs. » Face à ce constat, le Parquet de Gap et la Direction des Services Départementaux de l’Éducation Nationale des Hautes-Alpes ont signé ce mercredi après-midi une convention. Elle fait suite à un partenariat qui existait déjà entre les deux entités.

 

Deux signalements par semaines réalisés auprès du Procureur

À travers cette nouvelle convention, il s’agit de permettre aux enseignants et aux personnels d’avoir un accueil particulier. Des référents ont ainsi été mis en place dans chaque établissement. L’idée est aussi de renforcer les échanges, notamment sur le volet de la protection de l’enfance comme le souligne Florent Crouhy, Procureur de la République de Gap.

 

A. Vallauri