Crise sanitaire : moratoire du département sur le secteur aéronautique.

Le département va engager un moratoire sur les sommes dues par les entreprises et associations du secteur aéronautique au titre de l’occupation du domaine public.

Propriétaire et gestionnaire des plateformes aéronautiques du territoire, le Département octroie des Autorisations d’occupation temporaires des sols et locaux de ses trois aérodromes (Gap-Tallard, Saint-Crépin et Aspres-sur-Buëch) à des entreprises et associations travaillant sur ces plateformes.

Il s’agit pour le Département d’une filière d’excellence, reconnue mondialement en raison des qualités aérologiques de notre territoire, et elle est donc soutenue comme il se doit dans son développement.

Très impactée elle aussi par la crise sanitaire que traverse notre pays et par l’arrêt brutal de ses activités, cette filière doit aujourd’hui être soutenue et accompagnée par le Département dans le cadre de la reprise de ses activités.

Réunis jeudi dernier au sujet de la situation des entreprises aéronautiques de notre territoire, Françoise Pinet, Patricia Vincent, Marcel Cannat, Patrick Ricou et Jean-Marie Bernard ont proposé que soit observé un moratoire sur le paiement des sommes dues par les entités installées sur les aérodromes au titre de l’occupation du domaine public. Cette proposition devra être entérinée par un vote du Conseil départemental, le 23 juin prochain.

‘‘Économie, tourisme, agriculture… de nombreux secteurs d’activités sont touchés par la crise sanitaire et le Département doit apporter son aide à chacun, en fonction de ses besoins’’, note Jean-Marie Bernard. ‘‘Nous avons conscience des difficultés financières rencontrées par l’ensemble des entreprises travaillant dans le secteur aéronautique et c’est la raison pour laquelle nous suspendons ces paiements.’’

Le Département va désormais examiner la situation financière de chaque entreprise ou association installée sur une de ses plateformes aéronautiques afin d’envisager avec elle un dispositif adapté et proportionné à chaque situation, "l’objectif étant de ne laisser personne au bord du chemin".

‘‘Nous espérons que cette solution participera à la reprise des activités aéronautiques dans les Hautes-Alpes dans les meilleures conditions possibles’’, conclut Jean-Marie Bernard.