Hautes-Alpes : tourisme, une inconnue avec la crise du COVID-19

ÉCONOMIE/ TOURISME / Pour Yvan Chaix, directeur de l’Agence de Développement des Hautes-Alpes, il va falloir faire preuve d’adaptation

 

- Hautes-Alpes -

 

Premier bilan de l’Agence de Développement des Hautes-Alpes après les vacances d’hiver. Il faut savoir qu’elles pèsent 40% du chiffre d’affaire des stations. Et cette année, 900.000 visiteurs se sont déplacés sur la période. Pour le Directeur de l’Agence de Développement des Hautes-Alpes, Yvan Chaix, le bilan est « bon », « nous avons eu une fréquentation soutenue, notamment la deuxième et la troisième semaine. Nous avons dans de nombreuses stations battues des records de fréquentation des domaines skiables. »

 

« On peut citer le chiffre spectaculaire de Serre-Chevalier avec 26.500 skieurs sur plusieurs journées de la période », Y. Chaix

 

« Ce sont plutôt des bonnes vacances d’hiver. Le bémol, c’est que lorsque l’on cumule l’activité sur les quatre semaines, on est en léger recul par rapport à l’an passé car la dernière semaine de vacances scolaires a été particulièrement mauvaise. Le calendrier des vacances scolaires a été extrêmement défavorable » explique Directeur de l’Agence de Développement des Hautes-Alpes. Selon Yvan Chaix, les prévisions pour la fin de saison s’annoncent bonnes. Le taux de remplissage prévisionnel pour la fin du mois de mars et le mois d’avril est « soutenu » avec de bonnes conditions d’enneigement.

Mais une inconnue avec la crise du Coronavirus

Pour Yvan Chaix, il faudra donc faire preuve d’adaptation, « plusieurs secteurs d’activités sont préoccupés à défaut d’être pleinement touchés. Il y a d’abord l’activité touristique. Quand vous avez des grandes stations internationales qui sont à proximité de la frontière italienne, vous avez forcément un impact. On a également quelques annulations de séjour de clientèle en provenance pour l’essentiel des pays de l’Europe centrale et orientale. Ce sont des personnes qui transitent d’habitude par l’Italie et qui du coup annulent leur séjour. Il y a aussi l’interdiction de rassemblements. Tout cela a un impact sur l’économie des Hautes-Alpes et sur nos entreprises ».

 

« De toute évidence, l’économie des Hautes-Alpes sera impactée », Y . Chaix

Notez que concernant le secteur du tourisme, la communication est actuellement renforcée sur les clientèles de proximité.

 

A. Vallauri