- Hautes-Alpes -
Le délibéré du procès du CHUM, Centre d’hébergement d’Urgence pour Mineurs Exilés, de Veynes a été rendu ce mardi après-midi. Un procès s’était tenu en mars dernier, le complément d’audience a eu lieu début septembre.
« C’est déjà ça ! » : pour les bénévoles du CHUM, c’est le soulagement
Le tribunal a tranché et donne aux bénévoles un délai supplémentaire : ils ont jusqu’au 6 juillet 2019 pour quitter les lieux. Le CHUM accueille depuis le 9 septembre 2017 des migrants dans une maison inoccupée mais propriété d’un office public marseillais. Des plaintes avaient été déposées. Une maison réquisitionnée de force par des bénévoles pour répondre à une « situation d’urgence ». Actuellement, entre 15 et 20 mineurs sont accueillis dans cette maison de Veynes.
« Ces jeunes nous arrivent en général après avoir été déminorisés. Ils sont remis dans la rue. Ils sont quand même mineurs, du coup ils n’ont pas de statuts, ils ne peuvent pas être pris en charge comme les adultes non plus » explique sur Alpes 1 Mathilde Giroud, bénévole.