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Hautes-Alpes : "nous sommes les sentinelles sanitaires, le premier écologiste de France", M. Mercurio

SOCIÉTÉ / Max Mercurio, président de la fédération de la chasse dans les Hautes-Alpes, était l'invité du Supplément Hautes-Alpes

 

- Hautes-Alpes - 

 

« Nous sommes les sentinelles sanitaires de la nature, nous sommes le premier écologiste de France » : alors que la campagne de chasse s’est ouverte ce dimanche, le Supplément Hautes-Alpes accueillait ce matin Max Mercurio, président de la fédération départementale de la chasse. La chasse, qui revient au cœur de l’actualité, au lendemain de la démission du Ministre de la Transition Écologique, Nicolas Hulot, qui pointait un poids trop lourd des lobbys auprès d’Emmanuel Macron, notamment de la chasse. « Le président défend de façon très favorable la chasse, car il explique que nous menons beaucoup d’actions pour la biodiversité », insiste le responsable de la fédération départementale. Alors qu’une réforme de la chasse est programmée, elle est vue d’un bon œil par Max Mercurio.

 

"La chasse ne met à aucun moment les oiseaux et animaux en péril"

 

Une réforme qui provoque la colère des associations de protection de la nature, tirant la sonnette d’alarme avec des chiffres : en France, il est possible de chasser pas moins de 64 espèces différentes d’oiseaux, contre 14 pour la moyenne européenne. Sur ces 64 figurent 20 espèces inscrites sur la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature. « La chasse ne met à aucun moment les oiseaux et animaux en péril, heureusement qu’il y a les chasseurs qui mènent des études scientifiques pour déterminer certaines anomalies de la biodiversité », réagit le président. La chasse qui régule aussi la population, « si nous n’atteignons pas 80 % des objectifs fixés en matière d’ongulés, nous devons dédommager les cultures victimes de dégâts et payer des sanctions ».

Une campagne de la chasse qui s’ouvre sur toile de fièvre charbonneuse dans les Hautes-Alpes. Des précautions sont à prendre, même si sur les six animaux sauvages trouvés morts dernièrement, aucun n’a présenté les signes de l’anthrax.

Retrouvez l'entretien avec Max Mercurio ici.

 

C. Michard