-Hautes-Alpes-
Sensibiliser pour mieux informer les randonneurs face aux chiens de protection. C'était l'objet d'une réunion qui se tenait hier à Saint-Bonnet en Champsaur, à l'initiative du Parc National des Ecrins, à destination des professionnels du tourisme et des encadrants de la montagne. Dans les alpages, le chien de protection, comme le patou, fait désormais partie, depuis une vingtaine d'années du paysage, mais il suscite aussi parfois des craintes. Le chien de protection n'est pourtant pas un chien d'attaque, au contraire, comme le souligne les chercheurs de l'IPRA, Institut pour la Promotion et la Recherche sur les Animaux de protection des troupeaux.
Les chiens de protection travaillent de façon autonome, pour protéger les troupeaux
« Aujourd’hui le chien de protection est le chien avec lequel on a le plus d’exigence. On lui dit, il faut que tu acceptes les randonneurs, mais si le randonneur perturbe le troupeau, il faut que tu interviennes » souligne Jean-Marc Landry ethnologue de l'IPRA, biologiste et spécialiste du loup dans le système agro-pastoral.
« Dans l’évolution du pastoralisme, le chien de protection a toujours fait partie du troupeau », J.M Landry
« C’est en Europe Occidentale où on a supprimé les prédateurs qu’on a supprimé les chiens. Désormais on les retrouve » explique l’ethnologue.