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Hautes-Alpes : transports scolaires, P.Boyer dénonce « le manque d’ambition de la politique régionale »

POLITIQUE / Suite à la publication des tarifs des transports scolaires en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la députée des Hautes-Alpes s’insurge contre une « augmentation exponentielle des prix » à la défaveur des parents d’élèves du département. Mettant en avant une hausse des aides financières de l’État.

 

- Hautes-Alpes -

 

C’est une des conséquences de la loi NOTRe : les compétences des transports scolaires seront transférées des départements à la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et aux communautés d’agglomérations. Pour la rentrée 2018, entre les agglomérations des Alpes de Haute-Provence et des Hautes-Alpes, les choix des élus sont bien disparates et toutes les familles ne mettront pas la main à la poche de la même manière. Entre la gratuité des transports et jusqu’à 150 euros par an.

En dehors des agglomérations, c’est la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur qui fixe les tarifs des transports scolaires par car, votés l’année prochaine à 110 euros pour les écoliers, collégiens et lycéens sans aucun tarif dégressif pour les fratries. Une décision qui entraine un surcout pour les parents d’élèves des Hautes-Alpes de 95 euros. Alors que dans les Alpes de Haute-Provence, c’est une baisse de 40 euros.

En savoir plus >>> Alpes du Sud : transports scolaires, de la gratuité à 150 euros pour la rentrée 2018-2019

 

« Après avoir été victimes des décisions concernant la ligne Gap-Briançon, les Hauts-Alpins vont devoir subir une augmentation exponentielle des prix proposés par le service public du transport scolaire. » P.Boyer

 

Un choix politique de la région dénoncé par la députée (LREM) des Hautes-Alpes

Dans son argumentaire, Pascale Boyer renvoie la Région à ses comptes : « cette nouvelle dégradation des conditions de transport offertes par la Région intervient alors que pour la première fois depuis 6 ans, les concours financiers de l’État aux collectivités territoriales ne baissent pas. Ils représentent 48,3 milliards d’euros en 2018, soit une hausse d’environ 300 millions d’euros par rapport à l’année précédente. Les régions bénéficieront quant à elles d’une augmentation de leurs recettes de près de 637 millions d’euros d’ici 2022. »

Une offre proposée par la Région qui est également contestée sur internet, avec la mise en ligne d’une pétition qui dit « non à une telle augmentation. »

Chiffres contre chiffres, le président (LR) de la Région, Renaud Muselier, avance une baisse des dotations de l’État envers l’institution de 400 millions d’euros depuis quatre ans dont 35 millions d’euros pour cette année 2018.

 

A.Cam