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Hautes-Alpes : « la réforme institutionnelle accouche d’une souris », A.Murgia

POLITIQUE / Le nombre de députés dans les Alpes du Sud devrait passer de quatre à deux élus, le président de Les Républicains annonce son opposition au projet. Alors que François Fillon proposait également dans son programme à la présidentielle la baisse du nombre de parlementaires.

 

- Hautes-Alpes -

 

Alors que le Premier ministre a dévoilé la réforme institutionnelle annoncée par Emmanuel Macron au Congrès de Versailles, le président de Les Républicains dans les Hautes-Alpes, Arnaud Murgia, constate que ces annonces sont un « bien mauvais coup au monde rural. »

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Pour Arnaud Murgia, « avec 15% de proportionnelle qui consisteront à faire l’aumône de 10 députés à chaque grande force politique et un cumul dans le temps qui ne s’appliquera qu’en 2037, la réforme institutionnelle accouche d’une souris. Mais d’une souris des villes, car sauf miracle, ce seront bien entendu les petits départements peu peuplés qui perdront des parlementaires. » En effet à l’avenir dans les Hautes-Alpes et les Alpes de Haute-Provence, qui n’ont qu’un sénateur par département, ne compteront qu’un député par territoire (au lieu de deux aujourd’hui), « c’est l’assurance de la déconnexion totale des problématiques de nos concitoyens. »

Sans parler de déconnexion, le député (LREM) des Hautes-Alpes, Joël Giraud, abonde également dans ce sens et souhaite défendre le maintien de deux députés dans les départements des Alpes du Sud. Une réaction à lire ici. Au passage notons tout de même que dans son programme présidentiel, François Fillon proposait également de diminuer de 30 % le nombre de députés (« environ 400 députés ») et même de 40 % celui de sénateurs.


A.Cam