Hautes-Alpes : ils demandent plus d'hébergements pour les jeunes migrants

SOCIÉTÉ / Mobilisation pour défendre le Chum de Veynes, ce Centre d’hébergement d’urgence pour mineurs exilés créé en septembre 2017 en occupant illégalement une maison appartenant un office foncier public marseillais.

 

- Hautes-Alpes -

 

Entre 80 et 100 manifestants ce mardi matin, entre le Conseil départemental des Hautes-Alpes et le Palais de Justice à Gap. Une mobilisation pour défendre le Chum de Veynes, ce Centre d’hébergement d’urgence pour mineurs exilés créé. en septembre 2017 par des citoyens, associations et collectifs qui ont choisi d’occuper illégalement une maison appartenant un office foncier public marseillais.

 

À lire également >>> Hautes-Alpes : si demain le Chum de Veynes ferme ? « Des jeunes dormiront à la rue »

 

Un lieu où les personnes sont logées, nourries et accompagnées dans leurs démarches administratives. Des bénévoles qui estiment répondre ainsi à l’incapacité de l’État et du Département de répondre à l’urgence sociale.

 

Témoignages de manifestants :

 

 

Il a fui le Mali et trouve refuge à Veynes

Vincent a quitté le Mali il y a un an et demi. Un pays classé parmi les 48 pays les moins avancés sur le plan du développement socio-économique. Un pays où, depuis 2013, des combats se multiplient face à la montée des groupes djihadistes.

 

« S’il n’y avait pas cette maison, je serais dans la rue », Vincent

 

Vincent est aujourd’hui hébergé au Chum de Veynes :

 

G. Piat