- Hautes-Alpes -
Un déficit de 47.000€ à l'issue de l'exercice 2016/2017 et une trésorerie dans le rouge pour le hockey mineur gapençais ! C'est le bilan inquiétant qui a été exposé mardi soir par l'association des Rapaces de Gap, au cinéma le Royal, à l'occasion de son assemblée générale annuelle. Il s'agissait de la première AG depuis la séparation imposée par la Fédération Française de hockey sur glace (FFHG) entre la SASP (en charge de l'équipe élite) et l'Association (qui s'occupe du hockey mineur). Une séparation qui s'avère être la cause principale du résultat négatif enregistré par le mineur, dont le prévisionnel pour l'exercice 2017/2018 est positif (+11.822€). Si ce dernier chiffre apporte une pâle éclaircie au sombre tableau financier, il implique cependant pas moins de 3 à 4 saisons sportives avant d'espérer retrouver un montant de fonds associatif positif. Or, ce délai, l'association n'en dispose pas.
La participation des Rapaces à la Ligue Magnus toujours en suspend...
« J'ai adressé une demande à la fédération française de hockey sur glace afin de pouvoir étaler ce retour à des fonds propres positifs sur une période de 3 ans », explique Elisabeth Chauvin, reconduite mardi soir à la présidence du hockey mineur gapençais. « Mais celle-ci nous a répondu par la négative en nous imposant d'y parvenir sur deux saisons sportives ce qui fait que pour le moment, nous ne sommes pas en mesure de leur retourner le contrat d'objectif financier signé ». Un contrat d'objectif dont dépend pourtant la participation des Rapaces de Gap à la future SAXOPRINT Ligue Magnus 2017/2018 qui doit débuter le 12 septembre prochain. La Commission nationale de suivi et de contrôle de gestion n'a d'ailleurs validé Gap en Magnus que provisoirement le 21 juillet dernier avec la mention « sous condition », condition qui ne semble donc toujours pas satisfaite à ce jour.
Une marge de manœuvre limitée
La direction de l'association assure travailler activement à trouver une solution qui n'impliquerait pas de contrevenir aux dispositions du Parcours d'Excellence Sportive (P.E.S) conditionnant lui aussi l'accès du majeur à la Ligue Magnus. Or, les deux gros pôles de charge du mineur sur la saison à venir concernent les 135.000€ alloués au fonctionnement du personnel (essentiellement les entraîneurs et la préparatrice physique imposés par le PES) et les 107.000€ de frais de transport (dont ceux relatifs aux équipes U17 et U20 engagées en championnat élite). L'association semble donc très limitée dans sa marge de manœuvre pour accélérer son retour à l'équilibre sans impacter le nombre de ses équipes mineurs et la qualité du personnel encadrant. « Nous avons demandé une aide supplémentaire à la SASP », explique Elisabeth Chauvin qui précise que celle-ci reverse déjà 30.000 euros à l'association. Quoiqu'il en soit, une solution pérenne doit maintenant être trouvée rapidement. La date butoir concernant le retour du contrat d'objectif financier étant, officiellement, arrivée à échéance le 17 juillet dernier...