- Hautes-Alpes -
Parce qu'il n'existe pas de risque zéro en montagne, et parce qu'un encadrant peut aussi être confronté à la justice en cas d'accident mortel. Un colloque « Montagne et Justice » se déroulait ce lundi au sein du Conseil Départemental des Hautes-Alpes à Gap, adressé aux pratiquants amateurs ou professionnels, autour de guides de haute-montagne et du Procureur général de la cour d'Appel de Grenoble, Jacques Dallest.
Après une reconstitution d’une audition judiciaire inspirée d’un cas réel d’accident survenu en montagne, les intervenants et le public ont pu débattre. Objectif : montrer comment fonctionne la justice pénale en cas d'accident grave, en quoi une faute peut amener devant un tribunal. Car s'il n'existe pas de Code de la Montagne, la pratique dépend du Code Pénal.