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Hautes-Alpes : la RD 947 préoccupe les élus du département

ROUTES / 1 million d’euros doivent être votés par les élus ce mardi pour financer la surveillance mise en place sur la RD 947, mais aussi pour la création d’une route de secours et des études pour une nouvelle liaison pérenne.

 

- Hautes-Alpes –

 

La situation au Pas de l’Ours dans le Queyras sera au centre de l’assemblée plénière du Conseil départemental des Hautes-Alpes ce mardi matin. Depuis la mi-avril, des glissements de terrain poussent la RD 947 vers le Guil. 9 millions de mètres cubes sont en mouvement. Problème, il s’agit du seul accès aux villages Abriès et de Ristolas.

 

Attention, actuellement un alternat est mis en place de 6h à 22h. La route est fermée de nuit.

 

Travaux d’urgence

1 million d’euros doivent être votés par les élus ce mardi pour financer la surveillance mise en place sur la RD 947, mais aussi pour la création d’une route de secours sur l’autre rive du Guil.  « La piste provisoire, que nous allons établir d’ici la fin du mois de juin, ne pourra servir que pendant la saison estivale, jusqu’au début de l’hiver », explique sur Alpes 1 Jean-Marie Bernard, président du Département des Hautes-Alpes.

En effet, la piste de ski de fond en hiver est une piste forestière à la fonte des neiges, mais elle est toujours à l’ombre et sur des pentes dangereuses, traversant des couloirs d’avalanches et d’éboulements. Elle traverse aussi huit propriétés privées et, pour l’instant, seuls six propriétaires ont donné leur accord pour des travaux d’une route secondaire chiffrée à près de 500.000 euros.

 

 

Quelles solutions pérennes ?

Sur ce million ajouté au budget départemental 2017, des études doivent être menées. Deux projets sont actuellement envisagés, pour sécuriser cet itinéraire. Il y a l’idée d’un tunnel de 800 mètres, sur le même versant, pour 30 à 40 millions d’euros. Ce serait l’idéal pour les années futures, mais le chantier s’annonce extrêmement couteux. « Il faudrait que je gagne au Loto », a même plaisanté Jean-Marie Bernard.

Plus raisonnable économiquement, mais moins viables à l’usage, le projet d’une route de 2 km sur l’autre rive du Guil, mais avec les mêmes contraintes que la future route de secours, à savoir le gel et l’enneigement importants. Deux ponts seront aussi à construire, pour un budget estimé entre 6 et 10 millions d’euros. Des études doivent être lancées sur ces options, tout comme des négociations financières avec la région PACA et l’Etat.