Hautes-Alpes : les routes se dégradent, il faut agir

TRANSPORTS / Les entrepreneurs des Travaux Publics ont sensibilisé les maires, sur l'importance de sauvegarder le réseau routier.

Photo prétexte

 

- Hautes-Alpes -

 

Les maires des Hautes-Alpes sensibilisés sur l’importance d’entretenir leurs routes. Ils étaient une quarantaine ce mardi, à la Maison du BTP à Gap, répondant à l’invitation de la Fédération des Travaux Publics PACA. Des professionnels qui alertent les élus sur la dégradation du réseau routier.

En 1ère place, sur 144 pays, jusqu’en 2011, la France est tombée à la 7ème place en 2015 dans le classement sur la qualité de l’entretien de ses routes, publié par le Forum économique mondial.

 

Du petit entretien a minima

Des chaussées lisses, des fissures, des nids de poule… les routes se dégradent doucement selon les entreprises. Pas tellement le réseau structurant, composé des autoroutes et routes nationales, mais beaucoup plus le réseau départemental et communal. En cause, évidemment, la baisse des capacités financières des collectivités.

Et pourtant, « il y a plusieurs enjeux. Évidemment, des enjeux de sécurité, de confort et puis, ce sont des enjeux aussi de valorisation du patrimoine. Ça coute de l’argent et faut l’entretenir », explique sur Alpes 1 Christophe Chaix, directeur technique chez Eurovia, filiale de Vinci pour la construction de routes. Pour lui, ne pas investir aujourd’hui revient à augmenter la facture de demain. « Chaque élu, en fonction de ses contraintes, arbitrera en son âme et conscience sur sa capacité à faire éventuellement du petit entretien. Il ne s’agit pas de faire des routes, de construire des routes neuves, mais l’enjeu est déjà de sauver ce qui existe et de faire, a minima, ce qui doit être fait en temps et en heure. »

Un enjeu également touristique, avec des entrepreneurs qui ont rappelé aux élus que l’état des routes donnait déjà une impression importante aux visiteurs traversant le département.

 

Christophe Chaix, directeur technique, Eurovia :