- Hautes-Alpes -
Les Hautes-Alpes entrent dans le « Business Network International ». Le lancement du BNI a eu lieu ce mercredi matin, au Quattro de Gap. Il s’agit d’un réseau d’affaires, réunissant des chefs d’entreprises. On compte plus de 200.000 membres à travers le monde, répartis sur 60 pays différents. L’objectif est de développer les chiffres d’affaires, grâce à un principe simple : le bouche à oreille. Un réseau qui a permis de générer 561 millions d’euros de chiffres d’affaires en 2015.
La recette gagnante du « bouche à oreille »
Plus de 160 patrons des Hautes-Alpes ont répondu présents à la première réunion du BNI Hautes-Alpes. Un réseau d’affaires qui compte une vingtaine de membres actuellement. L’objectif étant d’atteindre plus de 50 membres d’ici juin. Un réseau, au niveau international, qui a fait ses preuves. « Je mets à disposition des chefs d’entreprises une méthode de travail structurée, basée sur le marketing de recommandations. Une méthode professionnelle, rigoureuse, extrêmement efficace, qui permet aux membres de nos groupes de développer leurs chiffres d’affaires », explique Philippe Guillaume, qui anime ce réseau sur le Vaucluse et les Alpes du Sud.
En moyenne, les membres engrangent 50.000 euros de chiffres d’affaires annuels grâce aux échanges réalisés au sein du BNI. La méthode rigoureuse consiste, en effet, à rejoindre un groupe composé de professionnels issus de tous les secteurs d’activité, mais avec un seul représentant par métier. Il se réunit une fois par semaine, sur le principe de la recommandation. J’ai un client, je te le propose. Un chef d’entreprise qui recommandera ensuite ce client à un autre membre du BNI. « À Axene, on peut être recommandé pour l’organisation d’un mariage, d’un événement dans lequel on intervient en tant que technicien, logisticien. Et on peut recommander des entreprises qui sont des créateurs d’événementiels, car nous n’organisons pas », explique concrètement Bertrand Flutet, gérant d’Axene et fondateur du BNI Hautes-Alpes.
Un réseau favorisé par les TPE
Un passage de relais gagnant-gagnant, puisque dans un groupe, les divers secteurs d’activités peuvent se transmettre les clients. Les TPE sont principalement intéressées par ce réseau. Elles représentent plus de 80% des membres. Des très petites entreprises qui n’ont pas les moyens d’avoir d’importants services commerciaux. « Les entreprises qui veulent essayer de se développer le font soit via Internet, soit via des équipes commerciales. Le problème, c’est qu’on sait tous que développer une équipe commerciale à un coût », précise Bertrand Flutet. « Le système du BNI, et donc du bouche-à-oreille, fait que quand un membre nous recommande, c’est que l’entreprise est de qualité. » Des professionnels qui font affaire ensemble, plus de 135.000 recommandations en France en 2015.
