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Hautes-Alpes : six nouveaux réfugiés syriens accueillis à Briançon

SOCIÉTÉ / Originaires de Syrie, ils fuient la guerre qui fait rage dans leur pays

 

- Hautes-Alpes -

Six nouveaux réfugiés syriens accueillis à Briançon. Ahmed, Souad et leurs enfants ont dû fuir la guerre qui fait rage en Syrie. Originaires d’Alep, ils ont d’abord trouvé refuge en Turquie, avant de bénéficier d’une procédure de réinstallation humanitaire en France. Depuis  septembre 2015, Briançon s’est engagée à participer à l’effort de solidarité nationale pour accueillir des migrants. La commune a donc mis à disposition de la famille un logement communal vacant. "Nous vous remercions pour l’accueil. On ne s’attendait pas à tant d’hospitalité", ont confié, Ahmed, le père de famille et son épouse Souad.


Que deviennent les 21 migrants arrivés à Briançon en novembre 2015 ?

Dès le 6  novembre la commune avait accueilli 21 migrants à la demande du ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve. Des migrants venant de la "jungle" de Calais. En mars 2016, pour des raisons administratives invoquées par le Ministère de l’Intérieur, trois migrants du groupe avaient dû quitter Briançon pour intégrer des centres d'accueil pour demandeurs d'asiles (CDA) hors du département suivi au mois de juin par le départ forcé de six autres migrants, provoquant l'indignation de la mairie. Aujourd'hui,  seuls cinq d’entre eux, ayant obtenu le statut de réfugiés, sont toujours à Briançon : le couple Noah et Ibrahim, et leur bébé de quelques mois, ainsi qu’Ashraf, Youssef et Jad, tous originaires du Soudan. Ils sont engagés dans des démarches de formation. Les 16 autres migrants ont dû quitter Briançon. Les trois mineurs sont scolarisés et hébergés en maison d’enfants à Gap. Leur prise en charge est assurée par le Conseil Départemental. Quant aux 13 adultes, ils ont dû intégrer des Centres d’Accueil de Demandeurs d’Asiles (CADA) à Gap, Cavaillon, Avignon et Marseille. À ce jour, l’un d’eux a obtenu le statut de réfugié tandis que deux de ses compagnons se sont vus opposer un refus. Ils ont donc formé un recours et attendent, d’être fixés sur leur sort. De nombreux bénévoles briançonnais, qui avaient tissé des liens forts avec le groupe de migrants, sont restés en contact avec eux.