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Hautes-Alpes : Roger Didier passe à l’Express

POLITIQUE / « Le système Didier » est passé au crible par le journaliste Pierre Falga

-   - Hautes-Alpes -

« Gap, le système Didier » : l’hebdomadaire s’intéresse dans son numéro de ce mercredi à l’élu de Gap après Christophe Castaner, tête de liste socialiste pour les élections régionales. Maire, président de la communauté d’agglomération, conseiller départemental et depuis la semaine dernière numéro 2 sur la liste de Les Républicains aux élections régionales dans les Hautes-Alpes, le journaliste Pierre Falga a rencontré Roger Didier, ses opposants, ses amis ainsi que ses plus proches collaborateurs.


Gap, une ville « en vase clos »

« C’est toujours intéressant de voir comment un maire gouverne sa ville. On n’avait jamais fait de dossier politique sur Gap. C’est une ville moyenne, elle fonctionne en vase clos, totalement autonome et indépendante. Beaucoup plus que d’autres villes qui regardent ses voisines, Gap ne regarde personne », explique sur Alpes 1 Pierre Falga, auteur de l’enquête. Le journaliste revient sur l’échec de l’agglomération gapençaise, au départ envisagé à 27 pour finir à trois avec Pelleautier et la Freissinouse, et sa candidature ratée pour devenir président du Conseil Départemental et dépeint un élu « casanier », qui a du mal à s’éloigner de sa capitale douce.


Roger Didier, un homme d’hyper proximité au regard tourné vers le national

« Élu du cru », « homme de terrain qui a sa ville dans le sang », « maire qui a reçu dans son bureau plus de 6.000 personnes » », l’homme politique est décrit comme dans une démarche « de proximité et de pragmatisme », sans frontière politique puisqu’on le rappelle, il n’est encarté dans aucun parti malgré le fait d’être soutenu depuis plusieurs échéances par la droite.

Roger Didier, désormais dans la course aux régionales en tant que numéro 2, pourrait bien s’intéresser également à une autre échéance : la députation de 2017. Une erreur selon Pierre Falga, « est-ce que en 2015 il fait bon ménage de mener de front un mandat local et un mandat national ? », se demande t-il. Pour le journaliste, l’élu s’intéresse aux mandats nationaux au mauvais moment « parce que les électeurs demandent moins de cumul des mandats et plus de proximité. Ce serait dommage qu’il se perde à Marseille ou Paris. Dans son cas, on peut dire sans se tromper qu’il sera toujours meilleur maire que député ».