Hautes-Alpes – Marc Viossat, candidat à la présidence du
SMADESEP. Le conseiller départemental sur le canton d’Embrun en charge de l’environnement
compte bien prendre la fonction dès le lendemain des élections, qui auront lieu
le 19 mai prochain. Il était l'invité de Midi Pétante.
Le SMADESEP et ses présidents
Le Syndicat Mixte d’Aménagement et de Développement de Serre Ponçon a vu le jour en 1997, avec pour objectif principal développer un « tourisme de qualité ». Neuf communes le composent : Baratier, Crots, Embrun, Savines le Lac, le Sauze du Lac, Prunières, Puy Sanières, Chorges et Rousset. Ses compétences l’emmènent à conduire une politique de développement touristique et d’aménagement du domaine public hydroélectrique. Le conseil d’administration se réunira la semaine prochaine pour élire son nouveau représentant. Le président en place, Victor Berenguel, compte bien se représenter. Mais pour Marc Viossat, si le travail de l’ancien conseiller général est à saluer, la légitimité venait de sa fonction au sein du Conseil Général. « Victor Berenguel a toujours une légitimité mais qui n’est pas la même que la mienne désormais. De plus, le Conseil Départemental participe au SMADESEP à hauteur de 66 % », souligne l’élu.
Le SMADESEP est-il amené à disparaitre ?
Si Marc Viossat avance la légitimité financière d’avoir un président également conseiller départemental, cette dernière pourrait être mise à mal par les déclarations du président du Département, Jean-Marie Bernard. Ce dernier appelait, il y a quelques semaines sur Alpes 1, à la responsabilisation des communes composant le SMADESEP afin qu’elles augmentent leurs participations financières à la structure, et permettre au Conseil Départemental de se désengager et réaliser des économies. Pour Marc Viossat, la participation financière va perdurer pour le moment, « mais le SMADESEP n’aura peut être pas une durée de vie que tout le monde attend ». Selon l’élu, si une large communauté de communes voit le jour entre l’Embrunais, le Savinois, Chorges, les communes sur les rives du lac et l’Ubaye, cette dernière « pourrait être en capacité » de prendre les compétences gérées par le SMADESEP.
