Votre ville : MONTGENEVRE | Changer de ville

Hautes-Alpes : Veynes vote pour un programme de réduction des dépenses

FINANCES / 190.000 euros en 2015 et 150.000 euros en 2016 : René Moreau met le cap sur certaines économies, face à la baisse de l’aide de l’Etat

Hautes-Alpes – « Le budget du Centre Communal d’Action Sociale était bien insincère » : René Moreau, le maire de Veynes, invité de Midi Pétante, persiste et signe dans ses déclarations. L’élu dénonçait, il y a quelques semaines, un déficit dans le budget du CCAS de 171.000 euros. « Alors que nous accordons normalement une subvention de 117.000 euros, il a fallu voter une subvention exceptionnelle de 170.000 euros ». Mais la calculatrice de la municipalité serait-elle en panne ? En effet, alors qu’il était dit au départ que cette subvention devait seulement combler le déficit, aujourd’hui, le budget se retrouve en excédent de 30.000 euros sur l’investissement, et 24.000 euros sur le budget 2015. « Le social coûte toujours de l’argent, l’excédent d’investissement sera bien utilisé », explique le maire.

L’élu qui annonce une baisse de la dotation globale de 172.000 euros, alors qu’en parallèle il a fallu financer la mise en place des rythmes scolaires « pour 117.000 euros ». Un programme de réduction des dépenses a donc été décidé : 190.000 euros de réduction en 2015 et 150.000 euros en 2016. Des diminutions rendues possible notamment par la baisse de 10 % des indemnités des élus, et la diminution des subventions accordées à certaines associations pour 20.000 euros. « Quatre ont vu leur enveloppe maintenue : le centre social, l’office de tourisme, le Printemps du Livre jeunesse et le Corso », indique-t-il au micro Alpes 1. L’Office Municipal des Sports se voit par contre amputée de 3.000 euros, « il a fallu faire des choix, la municipalité ne peut pas remplacer l’Etat et la Région ».

Si le maire n’envisage pas d’augmenter les impôts en 2015, la question pourrait par contre se poser en 2016 et 2017, « nous allons continuer à perdre de l’argent provenant de l’Etat pendant deux ans ».