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Hautes-Alpes : un important accident ferroviaire pour tester les secours

SÉCURITÉ / Un exercice dans les conditions du réel, pour permettre d’entrainer les équipes de secours.

Hautes-Alpes - Un important exercice de secours a été mené dans la nuit de mercredi à jeudi à Chorges, sur la voie ferrée. Un exercice dans les conditions du réel, pour permettre d’entrainer les équipes de secours, issus des divers services : gendarmerie, SAMU, pompiers et agents SNCF.

« Je voudrais rentrer chez moi », crie une femme en pleurs. Il est 22h35, quand le TER Briançon Gap percute un bloc rocheux, à la sortie du Tunnel des Charrières, sous la Baie Saint-Michel à Chorges. « Un choc et puis des gens qui crient. On est sorti dans le noir, il n’y avait plus de lumière, plus rien ». A l’intérieur du train, une cinquantaine de victimes, dont deux classes de collégiens et lycéens, qui pour cet exercice jouent les comédiens.


« La difficulté, c’est avant tout le nombre de victimes, l’obscurité et la prise en charge des urgences absolues. »


Près de 150 secouristes sont à pied d’œuvre. Il faut installer un poste de secours avancé, éclairer et sécuriser la zone, et surtout s’occuper des victimes. « Tous les gens valides, j’en faisais partie, on a pu descendre », raconte une accidentée virtuelle. Un exercice dans des conditions plus que réelles donc, sous l’œil de Sabrina, infirmière de métier et observatrice d’un soir : « Essayer de voir comment se déroule l’arrivée des secours, pour pouvoir après faire un bilan et voir s’il y a des choses à améliorer ou pas. La difficulté, c’est avant tout le nombre de victimes, l’obscurité et la prise en charge des urgences absolues. »


   


La coordination des secours, c’est la clé de la réussite pour une rapidité et une performance d’intervention. Et pour l’acquérir, l’entrainement est nécessaire. « Les services de secours sont mobilisables 24h/24, tous les jours de l’année », rappelle sur Alpes 1 le préfet des Hautes-Alpes, Pierre Besnard. « Ce qui fait la force du système de secours à la française, c’est justement la capacité de tous les acteurs de ce réunir vite, avec le maximum de moyens et de traiter le plus rapidement et le plus efficacement possible. » L’exercice aura duré près de 4h, jusqu’à 2h du matin ce jeudi. Observés, photographiés, enregistrés : un bilan de l’action des secouristes sera fait ce jeudi.