Hautes-Alpes - A 7 mois du passage du Tour de France dans les Hautes-Alpes, Amaury Sport Organisation a rassemblé tous les acteurs, gendarmes, policiers, pompiers, services des routes et de l’Etat, ce jeudi matin en Préfecture à Gap. C’est désormais une tradition d’année en année : 150 camions, 2 500 véhicules, 4 500 personnes vont débarquer dans les Hautes-Alpes en juillet prochain.
Le 19 pour une étape entre Grenoble et Risoul, via le col du Lautaret et l’Izoard. Risoul, où entre 200 et 400 000 spectateurs sont également attendus. Sur place, tout doit être prévu et millimétré, pour l’installation des structures, le passage de la caravane publicitaire, l’arrivée des coureurs, mais aussi la gestion des spectateurs. « Rien n’est compliqué, rien n’est difficile. Le tout est d’anticiper », rassure sur Alpes 1 Jean-Louis Pagès, responsable des sites d’arrivées. L’expérience est longue, elle dure depuis plus de 30 ans, « Ça se prépare bien, parce que le département des Hautes-Alpes nous reçoit régulièrement ».
Le 20 juillet, départ de Tallard. En 2007, certaines équipes étaient arrivées en retard au départ, faute de bouchons sur la RN85 et dans Gap. Un couac qui ne doit pas se reproduire cette année. C’est le travail de Yannick Goasduff, responsable des sites de départs pour ASO. « Le Tour de France a un peu évolué entre 2007 et 2014. Je ne me fais pas de soucis particuliers. Dès que l’appréciation de l’événement, à l’échelle du département, sera faite, on ne rencontrera pas les difficultés de 2007 ». Notez que pour le départ de Tallard, l’équipe de France de parachutisme devrait atterrir sur la ligne, avec le drapeau du départ.
Pour que tout se passe au mieux en juillet 2014, plusieurs groupes de travail ont été mis en place, pour prévoir les fermetures de routes, les parcs de stationnement et assurer au maximum la fluidité du trafic pour l’organisation, les équipes, les spectateurs et les riverains.
