Aujourd’hui retraitée, la sexagénaire avait été condamnée en première instance à 18 mois de prison avec sursis pour escroquerie au préjudice de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) des Hautes-Alpes, recel, exercice illégal de la profession de médecin et faux et usage de faux.
Son mari, radiologue à l’hôpital de Gap, avait écopé en correctionnel à Gap d’une peine d’un mois d’emprisonnement avec sursis pour complicité d’exercice illégal de la médecine.
Le Parquet de Gap et les nouveaux propriétaires de la pharmacie avaient fait appel de la décision du tribunal correctionnel de Gap. « La Cour d’Appel a retenu l’escroquerie à l’égard des repreneurs qui avaient acheté l’officine 25% plus cher que le prix du marché », relève sur la radio Alpes 1 leur avocat, Maître Philippe Lecoyer.