Hautes-Alpes - A Briançon, 13% de la population vit sous le seuil de pauvreté et 880 foyers vivent avec seulement 795 euros par mois. Selon les chiffres communiqués par la municipalité, 1 ménage allocataire sur 10 dépend totalement des prestations sociales.
Pour enrayer cette
situation, la ville a commandé, en avril 2013, une étude menée depuis par le
cabinet « Compas ». Cette étude a pointé du doigt deux priorités : la
« précarité » et « les personnes âgées ». Des groupes de travail,
« ateliers d’analyses » se sont réunis l’été dernier.
Les élus ont retenu certaines pistes de réflexion, précise à la radio Alpes 1 Marie Marchello, maire adjointe chargée des politiques sociales. « On a pensé à une permanence de notre mairie dans la partie basse de la ville facilement accessible pour les personnes âgées ou handicapées. Nous avons pensé avec le groupe de travail à des solutions qui peuvent être portées par les structures, je pense par exemple à l’accueil de personnes âgées avec des problématiques spécifiques comme la maladie d’Alzheimer », explique-t-elle. « Il existe des solutions qui peuvent être activées par les citoyens comme le relais sentinelle dans les quartiers, c’est-à-dire des personnes qui accepteraient de s’enquérir des personnes âgées », poursuit Marie Marchello.
Les associations caritatives, le Conseil Général des Hautes-Alpes, la Caisse d'Allocations Familiales (CAF) ou encore le Centre Communal d'Action Sociale (CCAS) de Briançon doivent prochainement rendre des recommandations. La ville doit confirmer « ses priorités » avant l’été.