Hautes-Alpes - Les magistrats du parquet de Gap et le juge d’instruction du TGI disposent d’une cellule d’enquêteurs, chargée de retrouver les fugitifs. Cette cellule crée en 2009 est peu connue du grand public. Elle est surnommée la cellule « wanted », un mot anglais qui signifie littéralement « voulu », au sens de « recherché ». Les policiers et les gendarmes qui composent cette cellule ont une seule mission : localiser, traquer activement les individus condamnés et qui ont pris la fuite.
En ce qui concerne
le département des Hautes-Alpes, 130 personnes déjà condamnées pour des délits à Gap sont
actuellement dans l’attente d’être incarcérées.
« Les juges disposent d’un délai de cinq ans pour
faire appliquer les peines de prisons fermes prononcées par les tribunaux. La
moitié des individus condamnés à Gap et qui sont dans l’attente d’une
incarcération sont en cavale et donc inscrits sur le FPR (fichier des personnes
recherchées) », explique à la
radio Alpes 1 le Procureur de la République de Gap, Philippe Toccanier. « Chaque mois, les enquêteurs
choisissent quatre ou cinq personnes à interpeller de façon active selon un certain
nombre de critères », poursuit Philippe Toccanier.
Selon le Procureur de la République de Gap, cette cellule a donné de bons résultats puisque 50% des personnes recherchées ont été retrouvées et ensuite incarcérées dans un délai d’un mois.