Hautes-Alpes - Les agriculteurs réclament des
« mesures d’urgence » et demandent une revalorisation des prix dans
toutes les filières de l’élevage. A l’appel des Jeunes Agriculteurs (JA) et de Fédération Nationale des Syndicats
d'Exploitants Agricoles (FNSEA), des
actions ont étés menées, aujourd’hui vendredi, dans toute la France. Un cahier de doléances a été déposé en préfecture
des Hautes-Alpes.
Les syndicats s’insurgent contre les prix trop bas imposés
par la grande distribution, alors que les matières premières sont en hausse.
Principalement touchés, les éleveurs laitiers « dont les charges ont
augmenté, en 2012, de 30 euros pour 1 000 litres soit 10% de leur prix de
vente », dit la FNSEA, alors que le prix du lait est resté quasiment
stable.
Les 130 éleveurs laitiers dans les
Hautes-Alpes réclament une hausse de trois centimes par litre. « Moi je peux vous garantir
qu’aujourd’hui, les agriculteurs sont en dessous du SMIC. Ils vont chercher un
complément de revenus dans des activités annexes », assure Bruno André, chargé de communication à la Fédération
Départementale des Syndicats d'Exploitants Agricoles des Hautes-Alpes (FDSEA
05). « La grande distribution met la pression sur
les transformateurs et sur la production. Ce n’est pas acceptable. On n’est pas
dans une démarche de relation équitable entres les acteurs de la
filière », assure Bruno André, interrogé
par la radio Alpes 1. « Toutes les
filières que ce soit le lait, la viande avec l’agneau, le porc ou le bovin sont
en difficulté », regrette Bruno André.
Le ministère de l’Agriculture a lancé, au début du mois, une concertation sur la filière avec les syndicats et les grandes enseignes de distribution alimentaire. Le Gouvernement devrait prochainement annoncer des mesures et des dispositions législatives, dans le cadre du projet de loi sur la consommation. De plus, la loi de modernisation de l’Economie (LME) attendu, pour le mois de juin, « devrait permettre de mieux prendre en compte la valorisation des coûts de production subie par les agriculteurs dans les relations commerciales », espère la FNSEA.
Le ministère de l’Agriculture a lancé, au début du mois, une concertation sur la filière avec les syndicats et les grandes enseignes de distribution alimentaire. Le Gouvernement devrait prochainement annoncer des mesures et des dispositions législatives, dans le cadre du projet de loi sur la consommation. De plus, la loi de modernisation de l’Economie (LME) attendu, pour le mois de juin, « devrait permettre de mieux prendre en compte la valorisation des coûts de production subie par les agriculteurs dans les relations commerciales », espère la FNSEA.