Hautes-Alpes - "Nous sommes en train de passer à côté d'une opportunité", regrette Roger Didier le Maire de Gap. Car après le conseil municipal du 29 mars 2012, l'hémicycle avait adopté à 37 voix pour sur 39 pour l'acquisition de la propriété "Galleron" sur le bassin de la Luye afin "de permettre de créer des espaces de loisirs et de sports, puis de relier plusieurs quartiers, Beauregard-Sainte Marguerite et Jean Jaurès", précise le maire.
Une acquisition portée à 500 000 euros qui a suscité des remous au sein de l'opposition municipale, le groupe G.A.U.C.H.E. Selon elle, le montant est trop élevé d'autant que France Domaine évaluait la propriété à 313 000 euros. « On a considéré que la différence était trop importante et qu’il fallait dans le cadre de l’intérêt général revenir sur cette décision », explique Jean-Claude Eyraud, conseiller municipal du groupe GAUCHE, membre de l’opposition. "Le prix que nous pensions devoir donné à la famille n’était ni plus ni moins que de 6,29 au m²", commente le maire.
Après une lettre de Jean-Claude Eyraud, le préfet des Hautes-Alpes a finalement sifflé la fin de la récré en demandant au maire de Gap de bien vouloir procéder au retrait de la délibération. "Si toutefois des poursuites avaient lieu, je serai personnellement visé par une juridiction. Je ne veux pas donner une occasion de plus à Jean-Claude Eyraud de faire du bruit avec une chose qui est indispensable à notre commune", explique Roger Didier.
Une acquisition portée à 500 000 euros qui a suscité des remous au sein de l'opposition municipale, le groupe G.A.U.C.H.E. Selon elle, le montant est trop élevé d'autant que France Domaine évaluait la propriété à 313 000 euros. « On a considéré que la différence était trop importante et qu’il fallait dans le cadre de l’intérêt général revenir sur cette décision », explique Jean-Claude Eyraud, conseiller municipal du groupe GAUCHE, membre de l’opposition. "Le prix que nous pensions devoir donné à la famille n’était ni plus ni moins que de 6,29 au m²", commente le maire.
Après une lettre de Jean-Claude Eyraud, le préfet des Hautes-Alpes a finalement sifflé la fin de la récré en demandant au maire de Gap de bien vouloir procéder au retrait de la délibération. "Si toutefois des poursuites avaient lieu, je serai personnellement visé par une juridiction. Je ne veux pas donner une occasion de plus à Jean-Claude Eyraud de faire du bruit avec une chose qui est indispensable à notre commune", explique Roger Didier.
