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Hautes-Alpes : l’acquisition d’une propriété par la ville de Gap fait débat

Lors du conseil municipal du 29 mars dernier, le maire Roger Didier a fait adopter à la majorité la délibération concernant l’acquisition de la propriété « Galleron » situé sur le bassin de la Luye

Hautes-Alpes - Lors du conseil municipal du 29 mars dernier, le maire de Gap Roger Didier a fait adopter à la majorité la délibération concernant l’acquisition de la propriété « Galleron » situé sur le bassin de la Luye. Une acquisition porté à 500 000 euros, car la première offre de 349 000 euros avait été refusée par la famille Galleron. Un montant jugé trop élevé par l’opposition, qui avait voté contre, d’autant que France Domaines évaluait la propriété à 313 000 euros. « On a considéré que la différence était trop importante et qu’il fallait dans le cadre de l’intérêt général revenir sur cette décision », explique Jean-Claude Eyraud, conseiller municipal du groupe GAUCHE, membre de l’opposition. « En plus cela créait un précédent dangereux pour les transactions à venir, je pense notamment aux acquisitions qui vont être faites dans le cadre de la rocade de la ville de Gap. C’est pour cela qu’on avait considéré que cette délibération devait être contestée et qu’elle n’était pas légale, car bien au-delà des estimations de France Domaines », précise Jean-Claude Eyraud.

Et justement suite à cette délibération, l’opposition au conseil municipal avait écrit au préfet des Hautes-Alpes, Jacques Quastana. Ce dernier, a alors récemment demandé au maire de Gap, Roger Didier de bien vouloir procéder au retrait de la délibération. Désormais, plusieurs choix s’offre à lui. « Soit, il ne donne pas suite au courrier du préfet, ce qui serait étonnant », révèle Jean-Claude Eyraud, « soit il met à l’ordre du jour du prochain conseil municipal, le retrait de cette fameuse délibération. A ce moment là, il va faire voter par le conseil municipal le retrait de cette délibération et l’acquisition ne se fera pas. Ou du moins pas dans les conditions fixés par la délibération du conseil municipal de mars dernier », conclu Jean-Claude Eyraud.