© Hugo Marseille / BFM DICI
- Hautes-Alpes -
La surpopulation carcérale à la maison d’arrêt de Gap. Une réalité qui s’est résorbée au cours de l’été indique la procureure de la République. Jusqu’à 48 détenus ont été placés à Gap dans une prison de 33 places avec jusqu’à 4 détenus dans un cellule de deux places. Marie-José Allemand, la députée haut-alpine a usé de son droit de visite parlementaire. Une visite imprévue pour Jérome Ernstbeger chef d’établissement de la maison d’arrêt de Gap.
« Cela nous pousse à l'exigence. Ces visites sont vécues de très manière très positive. Nous n’avons rien à cacher » J. Ernstbeger
Un double objectif pour le chef d’établissement pénitentiaire : sécuriser la société et réinsérer les personnes dans la société. Lors de ces visites, les parlementaires peuvent être accompagnés de journalistes.
Le nombre d’appareil d’enregistrement et de prise de vue est limité par la loi, tout comme les interactions : seul le ou la parlementaire peut poser les questions aux agents et aux détenus. Autrement dit, les journalistes ne peuvent pas leur poser de questions directement.
Des locaux petits
Sur place, la députée Marie-José Allemand a discuté avec les agents pénitentiaires. Certains ont fait part de cette population carcérale, avec dans une cellule pour deux personnes, un troisième, voire un troisième détenu. La parlementaire a aussi constaté des locaux trop petits, mais il faut faire avec.
« Concernant la taille, ce n'est pas satisfaisant. Le moindre espace est utilisé. Si on pouvait pousser les murs ce serait très bien. Si on pouvait construire une nouvelle maison d'arrêt à l'extérieur de la ville ce serait parfait. Mais aujourd'hui ce n'est pas le cas. » M.-J. Allemand.
Déjà venue, il y a un an, visiter les lieux, la parlementaire a pu constater les progrès dans l’accueil des détenus avec l'avancée des travaux. D'abord, le quartier de semi-liberté avec 6 places a été réouvert ce lundi après deux ans de travaux avec des cellules flambants neuves.
Des espaces de vie ont aussi été réaménagés : une bibliothèque et trois salles d’accueil pour des activités ont vu le jour en attendant un nouvel espace de soins. D'ici le second semestre 2026 évoque le directeur de l'établissement.
La visite de la prison en immersion à retrouver dès ce mercredi midi en podcast dans cet article.
N. Dalbera
