Agé de 20 ans, il a été jugé cette semaine par le tribunal correctionnel de Gap, car il était soupçonné d'être le conducteur d'un véhicule accidenté le 22 juin dernier à Saint-Martin-de-Queyrières.
Ce matin-là, les secours étaient intervenus pour prendre en charge les quatre occupants de la voiture qui s'était encastrée dans l'entrée du tunnel de Prelles sur la RD36.
Trois étaient grièvement blessés, tandis que le jeune de 20 ans souffrait d'une simple blessure à l'arcade.
Arrivé à l'hôpital, ce dernier s'était fait la malle. De quoi renforcer les soupçons des forces de l'ordre, qui devaient enquêter sur les circonstances de l'accident.
Finalement interpellé le 1er juillet, le suspect a immédiatement nié être le conducteur de la voiture. Forcément, il était, au moment des faits, sous l'empire de l'alcool et des stupéfiants. De plus, suite à des délits routiers, son permis lui avait été retiré.
Malgré les premières constatations des secours, ainsi que la présence de son ADN sur l'airbag conducteur, le jeune a persisté à dire qu'il y avait une cinquième personne dans la voiture qui servait de chauffeur, et qu'elle s'était volatilisée après l'accident.
Une version resservie au tribunal et qui a agacé les juges gapençais. Conformément aux réquisitions, ils l'ont condamné à 2 ans de prison ferme. Il a été écroué à l'issue de l'audience.
