-Hautes-Alpes-
Après quatre naissances de Gypaètes dans le Parc National des Écrins, seul un gypaète a survécu. Le petit né du couple de Plan du Lac dans le Vénéon est décédé moins d’une semaine après son éclosion. Quelques semaines plus tard, au début du mois d’avril, c’est le gypaéton du couple du Valgaudemar qui est mort. Selon les constatations des agents du Parc et des bénévoles d’Envergures Alpines, les deux adultes étaient harcelés par des faucons pèlerins. Ils auraient pu alors quitter le nid face à ce dérangement récurrent. Dans la Haute-Romanche, le petit gypaète du couple du Grand Clot, installé au-dessus de La Grave, est décédé vers le 9 mai. Il avait deux mois. « Aucun indice ne permet de privilégier une hypothèse » précise le Parc.
Bonne nouvelle, par contre, Ubac, le petit du trio de Malaval s’est envolé du nid le 10 juin dernier. Il reste à proximité de ses trois parents. Il s’agit des gypaètes les plus expérimentés du massif. Il a été équipé d’une balise GPS mais aussi de deux bagues de couleurs pour être facilement repérable : une violette sur la patte droite, une bleue sur la patte gauche. Tous les gypaètes nés en nature dans une aire accessible sont équipés sauf ceux d’un couple dont c’est la première reproduction.
A. Vallauri
