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16 jours de fonctionnement pour le Paris-Briançon à l'automne : "incompréhensible" pour les députées haut-alpines

16 jours de fonctionnement pour le Paris-Briançon à l'automne : "incompréhensible" pour les députées haut-alpines

TRANSPORTS / Dans une lettre envoyée au PDG de la SNCF, Marie-José Allemand et Valérie Rossi souhaitent garantir la continuité du service public avec un passage du train par Grenoble et Veynes

 

- Hautes-Alpes -

Alors que le train de nuit va battre son plein pendant la saison estivale, le Paris-Briançon est au cœur d'une bataille pour l’automne 2025. La gestion du train par la SNCF entre le 1er septembre et le 30 novembre 2025 fait grincer des dents les députés de la Drôme et des Hautes-Alpes. 16 jours de fonctionnement du train seulement selon Marie José Allemand et Valérie Rossi.

Si des bus seront mis en place, les parlementaires haut-alpines estiment « incompréhensible que des territoires comme les Hautes-Alpes et la Drôme déjà enclavés soient ainsi privés de toute alternative ferroviaire en semaine et en dehors des pics touristiques ». Des propos adressés au PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou dans une lettre envoyée lundi.

 

Un passage par Grenoble ?

Sur l’automne 2025, les parlementaires haut-alpines déplorent qu'aucune « alternative ferroviaire ne soit envisagée via Grenoble et Veynes » alors que c’était le cas en 1976 et 1980 lors de travaux. Un contournement que la SNCF doit envisager pour « garantir la continuité du service public ».

La SNCF de son côté estime ce passage impossible en raison de travaux ponctuels entre Lyon et Grenoble et du régime dit CAPI (agents de circulation en nombre limité sur la ligne des Alpes).

« Des arguments disproportionnés au regard de l'enjeu » répondent les parlementaires. « Les travaux ne concernent que quelques jours spécifiques en août selon les données de la région Auvergne Rhône-Alpes » et « la convention Intercités précise que en cas de perturbations prévisibles des solutions privilégiant le ferroviaire doivent être mises en œuvre » justifient les députées.

N. Dalbera