-Hautes-Alpes-
Des appels à la discussion restés sans réponses : la gauche devrait donc partir divisée pour les municipales de 2026 à Gap. Une désunion qui a pris corps en novembre dernier : EELV, le Parti Communiste, le Parti Socialiste et les groupes d’opposition Gap Autrement et Territoires Ecologie et Solidarités annoncent leur accord pour mener une liste commune aux municipales, avec Élie Cordier en tête de cette liste nommée « Union pour Gap ». Mais de leur côté, La France Insoumise et « Ambitions pour Gap » dénonçaient un manque de concertation.
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"Union pour Gap" joue la désunion pour "Ambitions pour Gap"
Depuis, le groupe d’opposition majoritaire à Gap aura proposé de « réunir le 23 janvier toutes les formations citoyennes, de gauche et écologistes pour échanger sur l’avenir de la Ville et les municipales ». Toutes, comprenez par là y compris la liste menée par Elie Cordier.
Si La France Insoumise et Ensemble ont accepté la rencontre, pas de réponses en revanche d’Union pour Gap. Un silence qualifié de « manque de volonté de véritable rassemblement pour les Gapençais et les Gapençaises » par Ambitions pour Gap.
Contacté, Elie Cordier estime que son seul « adversaire » aujourd’hui est le maire, Roger Didier, « notre liste fédère tous les partis de gauche sauf LFI et tous les groupes d’opposition à la Ville, sauf Ambitions pour Gap. A eux de prendre leur décision ». Marcher ensemble ou divisé, visiblement… les choix sont faits.
C. Cava Michard
