-Hautes-Alpes-
La gauche partira-t-elle divisée pour les municipales de 2026 à Gap ? Pour l’heure, oui. Elie Cordier, élu dans l’opposition depuis 2022, s’est déclaré candidat le 14 novembre dernier pour « Union pour Gap ».
Une alliance qui comprend Europe Écologie Les Verts, le Parti Socialiste, le Parti Communiste et les groupes d’opposition Gap Autrement et Territoire Écologie et Solidarité. Mais manquent à l’appel La France Insoumise et Ambitions pour Gap.
Pour le groupe d’opposition majoritaire au sein de la Ville, il y a désaccord sur la méthode. On n’impose pas un candidat avant de s’être accordé sur un programme pour la porte-parole, Charlotte Kuentz, « c’est une histoire de méthode. Ce qui est important pour pour nous, c’est de ne pas être dans la symétrie de ce qu’il se passe actuellement sur la ville de Gap : un système politique hypercentralisé sur Roger Didier ».
« Nous travaillons sur un projet, qui permettra de dégager une équipe puis une tête de liste »
Pour le groupe, les citoyens « sont en partie dépossédés de la vie politique ». Ce qui réunit Ambitions pour Gap et Union pour Gap, c’est le même objectif : « que Roger Didier quitte la ville et qu’il soit remplacé, mais il faut préparer un système qui ne soit pas une symétrie de sa façon de fonctionner. Nous travaillons sur un projet, qui permettra de dégager une équipe puis une tête de liste ».
Retrouvez ici l'entretien dans son intégralité de Charlotte Kuentz, dans le "8:30".
C. Cava Michard