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À Aspres-sur-Buëch, incompréhension sur le déménagement des locaux de France Services

À Aspres-sur-Buëch, incompréhension sur le déménagement des locaux de France Services
Image d'illustration

VOTRE QUOTIDEN / Malgré la désapprobation de certains maires, le président de la communauté de communes Michel Ricou-Charles se défend d'avoir pris la bonne décision

 

 - Alpes de Haute-Provence -

Un déménagement qui pose question depuis la rentrée à Aspres-sur-Buëch. Initialement situé à proximité de la mairie de la commune, les locaux de France Services, l’organisme qui regroupe des services de l’État comme la Poste, France Travail, la CAF ou les finances publiques, ont été délocalisé dans le quartier du Trésoriac. Une décision prise par la Communauté de Communes du Buëch Dévoluy, qui ne convient pas à cinq maires du Haut-Buëch, dont l’édile de Aspres-sur-Buëch. Françoise Pinet est plutôt mécontente, d’autant que sa commune avait engagé 12.000 euros de travaux pour mettre l’accueil France Services aux normes lors de son installation.

« Pour nous ce n'est pas acceptable. Moi je trouvais que c'était quand même que c'était des locaux adaptés. Les gens étaient habitués. Maintenant il faut qu'ils aillent plus loin. » F. Pinet

 

 

Une pétition a même été lancée dans les commerces de la ville. Françoise Pinet compte bien déposer les signatures auprès du président de la communauté de communes.

 

Une "hausse de 15%" de fréquentation

Michel Ricou-Charles se défend pourtant d’avoir pris la bonne décision pour l’antenne France Services d’Aspres-sur-Buëch avec une hausse de fréquentation de France Services de 15% depuis le déménagement.

« Venir parler de ses difficultés financières en venant toquer à la porte de la mairie pour accéder ensuite au local, vous comprendrez bien que des fois, il y a de la gêne et que cela nécessite de l’intimité » M. Ricou-Charles

 

 

Le président de la communauté de communes ajoute que fermer cette antenne n’est pas envisageable malgré la réduction du nombre de demi-journée ouverte au public. Elle est passée de quatre à trois.

Par ailleurs, le président assure que le service aux habitants est un des pôles prioritaires pour la communauté de communes, même si le budget 2025 s’annonce en baisse. « Ce ne sera pas dans ce cadre-là que nous prendrons des mesures drastiques pour économiser » a déclaré Michel Ricou-Charles.

N. Dalbera