- Hautes-Alpes -
Il n’aura fallu que peu de temps à Louis Albrand pour dégainer sa candidature. À peine l’annonce de la dissolution de l’Assemblée Nationale faite par Emmanuel Macron que déjà le conseiller régional affichait son intention de partir en campagne. Il brigue donc la seconde circonscription des Hautes-Alpes, là où il avait déjà été candidat en 2022. Avec 17,45 % des suffrages, il n’avait pu accéder au second tour. L’ancien médecin estime qu’il est « temps que je mette toute mon expérience et tout ce que m’a apporté ma vie professionnelle au service des Alpins. Je souffre de voir la pauvreté s’installer dans nos villages, des gens qui ont froid l’hiver, qui sont terrifiés par l’augmentation du gaz de 10 % en juillet, qui ne peuvent plus envoyer leurs enfants dans le supérieur, des agriculteurs qui parfois gagnent moins de 400 euros par mois. Je suis médecin, je sais faire un diagnostic mais je sais aussi quel est le bon traitement », explique t’il sur les réseaux sociaux.
Sur la première circonscription, c’est Éric Sarlin qui repartira en campagne pour le Rassemblement National, et le scénario post-européenne est « encourageant » selon lui. En 2022, alors candidat aux législatives, il n’était pas parvenu au second tour avec 21,63 % des suffrages « Gap m’avait fait défaut ». Mais deux ans plus tard, la capitale douce a positionné Jordan Bardella en première position avec 30,1 %.
C. Cava Michard
