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Hautes-Alpes : le collectif Stop Création Carrière alerte le département voisin

Hautes-Alpes : le collectif Stop Création Carrière alerte le département voisin
Image d'illustration

POLITIQUE / ECONOMIE / Dans une lettre ouverte, le collectif prévient les élus bas-alpin sur les potentiels agrandissements de la carrière en projet à Poët

 

- Hautes-Alpes -

Les citoyens du collectif Stop création carrière ont adressé une lettre ouverte la semaine dernière. Ensemble, ils alertent les maires de Sisteron, du Poët, de Mison, le sénateur des Alpes de Haute-Provence et les préfets du département et de la région. Le collectif, qui rassemble des citoyens de Mison, Sigoyer, Sisteron, Thèze, Vaumeilh et Valernes, s’interroge sur la légitimité du projet de carrière porté par la Sablière du Buëch. Selon le collectif, l’entreprise prévoit de creuser sur un terrain de 32 hectares pour extraire près de 225.000 tonnes de gravats chaque année. Sur les routes une centaine de camions sont attendus sur le secteur cinq mois par an. Un projet qui impacterait la vie quotidienne des habitants, comme Pénélope Guidoni membre du collectif.

 

"Il n'y a pas du tout eu de concertations vis-à-vis de ce projet-là. Les populations n'ont pas été informées."P. Guidoni

 

 

Le collectif craint en effet une extension du projet : "les 32 hectares sont posés sur un ensemble de terres qui appartient au même propriétaire de 100 hectares." Cela amènerait le gisement aux portes de Sisteron selon elle.

 

"Et puis quelle est la légitimité de cette carrière ? La zone Sisteron-Gap est en excédent de granulats alors on ne voit pas pourquoi on aurait besoin d'une nouvelle carrière." P. Guidoni

 

Le collectif dans sa lettre ouverte indique que cette nouvelle carrière ne créerait pas d'emplois. "On n'est pas forcément de fervents opposants à tout." précise Pénélope Guidoni, membre du collectif. Une pétition en ligne a reçu déjà plus de 700 signatures. L’entreprise, de son côté, ne se souhaite pas faire de commentaire sur cette lettre tant que l’enquête menée par le rapporteur public ne sera pas finie.

N. Dalbera