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Haute-Provence : la gestion des déchets de chantiers, un enjeu pour aujourd’hui et demain

ENVIRONNEMENT / C’est dans cette logique que la DLVAgglo et la Chambre de commerce et d’industrie territoriale ont signé ce mercredi une convention autour du déploiement du programme BTP Circulaire

 

- Alpes de Haute-Provence -

 

La gestion des déchets de chantiers, un enjeu pour aujourd’hui et demain. Dans le cadre de la loi anti-gaspillage et économie circulaire, deux nouvelles mesures pour les entreprises du BTP et les paysagistes sont entrées en vigueur à compter du 1er juillet dernier. Il s’agit de l’obligation de faire figurer des mentions « déchets » dans les devis de travaux et de la création d’un bordereau de dépôt obligatoire pour les installations de déchets. Cette question est inévitablement devenue un vrai sujet pour les acteurs de la filière du bâtiment et les Alpes de Haute-Provence ne font pas exception.

 

« La majorité des professionnels est consciente de cette problématique et pour les autres, cela permettra de lutter contre les décharges sauvages », Daniel Margot

 

C’est dans cette logique que la DLVAgglo et la Chambre de commerce et d’industrie territoriale ont signé ce mercredi une convention pour formaliser ce partenariat autour du déploiement du programme BTP Circulaire. Une étude qui doit permettre d’accompagner les professionnels du secteur vers une optimisation de la gestion des déchets de chantier qui deviendra bien plus stricte au fil des années. Avec un premier objectif fixé au 1er janvier 2023, les déchetteries sont publiques et comme le dit leur nom, elles doivent le rester selon Daniel Margot, président de la CCIT 04.

 

Il y a quelques semaines, la CCIT 04 a signé une autre convention avec la Communauté de Communes du Sisteronais-Büech sur une thématique similaire. Ce partenariat vise à créer une cartographie de l’ensemble des déchets générés au sein du Parc d’Activités de Sisteron-Val de Durance pour une réutilisation immédiate d’une entreprise à l’autre. Des conventions qui sont importantes pour la chambre consulaire dans son rôle d’accompagnement de ses 10.000 ressortissants. En effet, 90% d’entre eux sont composés de moins de 5 salariés et les chefs d’entreprises n’ont pas toujours le temps de mettre en place des démarches en faveur de la transition écologique.

 

C.Lourenço