Haute-Provence : la météo joue à nouveau un mauvais tour aux agriculteurs

AGRICULTURE / Les maires de Sisteron et de Mison ont demandé l'état de catastrophe naturelle pour dédommager les agriculteurs

 

- Alpes de Haute-Provence -

 

La météo joue à nouveau un mauvais tour aux agriculteurs bas-alpins. Annoncés par Météo France, des orages de grêle sont bel et bien tombés samedi en fin d’après-midi et ont causé de gros dégâts sur près de 1.000 hectares. Localisée à la frontière des Hautes-Alpes et des Alpes de Haute-Provence autour de Ribiers, Sisteron ou Mison, la tempête a été étonnement violente pour cette période de l’année.

 

« On ne jettera pas tout car on ne peut pas tout jeter mais c’est clair qu’en terme de qualité, il faut s’attendre à rien du tout », Jérémy Lieutier

 

Les cultures annuelles à l’instar du maïs ou du tournesol n’ont pas été totalement ruinées mais elles ne présagent rien de très bon. Les filets de protection des cultures dites pérennes comme les pommiers ont, eux, été détruits, ne préservant pas ainsi complétement les arbres fruitiers. Finalement, les jeunes vergers qui ne doivent pas produire avant quelques années, ont également abimés avec de nombreuses plaies dans les écorces, laissant des ouvertures bactériologiques pour les maladies. Après les gels d’avril dernier, ce nouvel épisode de grêle est la preuve, si cela était nécessaire, que 2021 est une année à oublier selon Jérémy Lieutier, secrétaire général des Jeunes Agriculteurs 04

Venus constater les dégâts dimanche matin sur le plateau de Soleillet, le maire de Sisteron, Daniel Spagnou ainsi que le maire de Mison et conseiller départemental du canton, Robert Gay ont fait la demande de l’état de catastrophe naturelle auprès de la préfecture. Notez cependant que les aides aux calamités agricoles n’englobent pas les dégâts causés par la grêle car ils sont assurables mais seulement dans ce cas précis, la destruction des structures et les pertes de fond sur les jeunes arbres.

 

C.Lourenço