- Alpes de Haute-Provence -
Le futur centre aqualudique de la DLVA se dessine doucement, mais sûrement. Il s’agit de l’un des projets majeurs de l’agglomération et du « plus gros programme d’investissement jamais porté par l’agglomération », indique Jean-Christophe Pétrigny, président de Durance Lubéron Verdon Agglomération. Le chantier n’a pas pris de retard et les travaux débutent comme annoncés avec une première phase dédiée à la voirie.
Août : le centre se dessinera vraiment
Débutés au mois de février, ces travaux se poursuivront jusqu’en juillet afin de réaliser l’aménagement de la voie d’accès vers le futur centre, le terrassement, le raccordement aux réseaux, le bassin fluvial… Ainsi, à partir du mois d’août, le chantier du centre aqualudique pourra alors débuter. Enfin, Jean-Christophe Pétrigny explique que la voirie sera finalisée au premier trimestre 2023 avec l’aménagement des bordures, la végétalisation, la création du parking et des arrêts de bus, la réalisation de la signalisation ou encore la mise en place du mobilier urbain. Des travaux de finition qui viendront clôturer l’ensemble des travaux.
80% de financement
Le Centre aqualudique représente un budget important de 18 millions d’euros. « Nous sommes à presque 80% de financement, nous ne pouvions pas aller au-delà, et c’est assez exceptionnel pour ce type d’équipement », explique le président de la DLVA. La Région, le Département, l’État sans oublier la Ville de Manosque via un fonds de concours participent donc au financement du projet intercommunal d’envergure. Celui-ci prévoit donc un nouvel équipement de loisirs ouvert 340 jours par an avec 50m² de pataugeoire, 1.000m² de plan d’eau couverts, 12 lignes d’eau de 25 mètres en intérieur, 270 m² de bassin nordique avec deux lignes d’eau de 25 mètres, 220m² d’espace bien-être avec hammam, jacuzzi, sauna et 200m² de jeux d’eau en extérieur.
Pour autant, Jean-Christophe Pétrigny se montre lucide, « ce type d’équipement n’est jamais à l’équilibre au fonctionnement ». L’agglomération va compter sur le transfert de la charge de Manosque depuis la piscine de la Rochette vers ce nouveau centre, les espaces payants comme celui du bien-être ou encore la mutualisation des employés des piscines municipales des villes de la DLVA pour tenter d’être rentable.