Haute-Provence : les élus d’opposition s’insurgent à Riez

POLITIQUE / Christophe Dubois, élu d’opposition à la mairie de Riez, dénonce une gestion et des projets "cocasses"

 

- Alpes de Haute-Provence -

 

À la suite de l’entretien avec le maire de Riez, Christophe Bianchi, concernant les projets de sa ville en début d’année, l’élu d’opposition Christophe Dubois a souhaité réagir. Tout d’abord, il fait état de « clans » au sein de la municipalité et d’une très mauvaise entente entre les élus d’opposition et de la majorité. « Nous sommes exclus des espaces de discussion. Par exemple, les 16 commissions municipales sur lesquelles nous devions siéger ont été supprimées en début de mandat. On se fait régulièrement couper la parole en conseil municipal », explique-t-il. D’autre part, Christophe Dubois souhaite partager ses inquiétudes concernant la gestion de la commune et les projets proposés.

 

« Des projets cocasses », C. Dubois

 

Le projet de musée à l’Hôtel de Mazan a failli être annulé en début d’année et piétine au niveau de l’agglomération, car il n’est, selon Christophe Dubois, pas suffisamment porté par le maire. Plus encore, le maire soutient, selon l’élu, des projets irréalisables, « Il est important dans une commune comme Riez de porter des projets qui soient cohérents, des projets qui soient réalistes. Le maire annonce régulièrement comme acquis des projets qui ne verront pas le jour. Le plus cocasse, l’an dernier, c’était la demande officielle de la mairie auprès du Parc du Verdon de l’étude d’un téléphérique Riez – Sainte-Croix – Moustiers ».

Christophe Dubois souligne également l’absence des élus majoritaires dans bon nombre de commissions externes comme celle actuellement engagée pour travailler la nouvelle charte du Parc du Verdon ou encore au niveau de la DLVA. Il rappelle d’ailleurs que le maire a perdu sa vice-présidence au sein de l’agglomération.

Pour l’heure, l’élu d’opposition souhaite noter sa grande satisfaction de voir Riez dans le dispositif « Petites villes de demain ». En début d’année, il regrettait amèrement de ne pas voir le maire Christophe Bianchi soutenir cette adhésion qui lui semblait capitale pour l’avenir de Riez. Une ville qu’il décrit dans une situation de déclin avec des commerces qui ferment, un centre ancien en ruine et une population en voie de paupérisation. « La situation a évolué à ce sujet suite à la visite de la préfète et je suis heureux que le maire ait fini par accepter. Cette adhésion au dispositif Petites villes de demain me semble une opportunité rare », ajoute Christophe Dubois.

 

M.Mathieu